Angela, Nicolas, François et la crise

Par Pat

Angela Merkel refuse toujours que la BCE porte secours à la zone euro, préfèrant une « solution politique » à la crise. Je ne connais pas grand chose en économie mais un certain bon sens me fait dire que dans l’urgence vaut mieux sauver le noyer que de lui apprendre à nager. La question est de savoir à quelle stade interviendra la BCE. Et n’est-ce pas déjà trop tard ?

Après le mini-sommet franco-germano-italien de jeudi qui a encore accouché d’une souris, on se demande bien jusqu’où ira l’ inflexible Allemagne. Et que pèse finalement notre monarque qui se la joue assez bien en représentation face à Obama mais est incapable de s’imposer dans une réunion face à l’intransigeante Merkel. Pire il est dans la reddition quand il dit: “aucune pression, aucune demande positive ou négative ne devra plus être adressée à la BCE”; alors qu’Alain Juppé avait appelé la BCE à jouer un rôle actif dans la résolution de la crise.

Face à cette situation qui perdure, après je ne sais combien de sommets et réunions sans résultats positifs, que dit l’opposition (et son candidat)? N’est-ce pas le moment de se prononcer au lieu de s’égarer dans des manoeuvres d’appareils ? Les Verts, le nucléaire soit, mais il y a plus urgent: une crise de grande ampleur pourrait être fatale à l’ Europe.

N’est-ce pas le moment pour François Hollande d’endosser l’habit présidentiel apparemment trop grand pour Sarkozy ?