Du bidouillage sondagier à la désinformation de masse !

lundi 18 juillet 2011

Primaires socialistes: comment les instituts de sondage tentent d'imposer le duel Aubry Hollande

Du bidouillage sondagier à la désinformation de masse 

 

Depuis plusieurs mois, les instituts de sondage, véritables officines de l'oligarchie, se sont emparés des primaires du Parti socialiste et tentent par des enquêtes d'opinion "bidonnées" d'orienter le choix des Français.

Après avoir porté au pinacle le très peu socialiste Dominique Strauss-Kahn, candidat adoubé par le système, mais dont le destin politique s'est fracassé à l'hôtel Sofitel, ces instituts ont du se rabattre sur deux autres candidats: François Hollande et Martine Aubry. 

Depuis ces deux personnalités "molles" du PS font la course en tête. 

La victime principale de ces manipulations sondagières est l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 qui, malgré le fait qu'elle se démultiplie dans les médias, est systématiquement distancée, littéralement écrabouillée par ses deux principaux rivaux. L'objectif étant de décrédibiliser totalement sa candidature jugée dangereuse, sans que l'on ne sache trop pourquoi.

Tel est pris qui croyait prendre: Ifop contraint de cacher un sondage favorable à Royal

 

Le document que nous avons réussi à nous procurer, grâce à l'aide d'une cadre travaillant à l'institut, est tout simplement incroyable ! Elle met en lumière, preuves à l'appui, comment cet institut transmet aux médias, complices, des sondages falsifiés, ne s'appuyant sur aucune réalité. Pire, les vrais résultats sont cachés au grand public.

C'est ainsi qu'un sondage exclusif, commandé par un grand journal et réalisé  du 30 juin au 13 juillet sur un échantillon de 2500 personnes résidant dans les communes de Saint Denis et de Sarcelles (fief de l'ancien directeur du FMI), montre de manière incontestable la domination de la présidente de la région Poitou-Charente au premier comme au second tour des primaires. Et ce quelque soit tous les cas de figure. 

Voir le graphique ci-dessous:

Sondage du premier tour effectué sur un échantillon de 1250 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

 
 


 
Dans ce sondage du premier tour des primaires socialistes, le résultat est sans appel : l'ex candidate arrive largement en tête, très loin devant ses concurrents. 
L'autre détail croustillant est le score surprenant  réalisé par Arnaud Monteboug,  alors que ce dernier se voit sévèrement critiquer pour son concept de démondialisation.
 

Sondage de deuxième tour réalisé auprès d'un échantillon de 1250 personnes suivant deux hypothèses:

 
 
 
Dans l'hypothèse d'un duel entre les deux ex compagnons, c'est l'ancienne ministre de l'environnement qui l'emporte haut la main, avec une avance confortable de 10 points.

 
 
Dans l'hypothèse d'un second tour opposant les deux éternelles rivales du PS, c'est la présidente du Poitou qui s'impose à nouveau facilement, prenant sa revanche du congrès de Reims. On imagine le choc pour la première secrétaire, présentée comme la "Angela Merkel de gauche", et pour ses lieutenants (à commencer par le "très à gauche" Laurent Fabius).

Les enseignements qu'il faut tirer de ce sondage caché

 

Deux leçons doivent être tirés de ce sondage de IFOP qui risque de faire grand bruit ou d'être tout simplement étouffé !

 

1. La machine à propagande est bel et bien lancée

 
L'institut de sondage IFOP, qui appartient à Laurence Parisot, présidente du Medef, a reçu des consignes : faire monter dans le cadre des primaires socialistes, les deux candidats oligarcho-compatibles : le social-libéral assumé, François Hollande, et la social-libérale camouflée, Martine Aubry. 
Pour ce faire, il y a rien de mieux que des bonnes enquêtes prédisant un duel serré, mais totalement fictif, entre les deux protagonistes (tous deux membres du Siècle, faut-il le rappeler). 
La propagande est censée durer jusqu'au premier tour du scrutin, le 9 octobre. 
 

2. Les électeurs doivent rester maître de leur choix

Au-delà de la dénonciation de la rétention d'information et des méthodes de désinformation des instituts de sondage, il s'agit d'attirer l'attention des sympathisants de gauche qui comptent participer  aux primaires socialistes sur les manipulations du système et de sa volonté d'influer sur le résultats des primaires.
En effet, le Parti socialiste étant le principal parti d'opposition, bien qu'il ne s'oppose plus à grand chose, la tentation est très forte pour l'oligarchie de promouvoir en son sein celles et ceux qui sont les plus à mêmes de servir ses intérêts ou du moins de ne pas y toucher. 
Il semble que ni l'ancienne candidate ni Arnaud Montebourg n'offrent suffisamment de "garanties" et que la logique des instituts de sondage est de les écarter de la course.
En tant que mouvement de résistance au système oligarchique, le Pouvoir Au Peuple entend oeuvrer à faire échouer ce plan antidémocratique.  
 
Nota: l'institut IFOP a cru bon de se fendre d'un communiqué à l'AFP en dénonçant une tentative de manipualtion ! C'est comme un escroc qui préviendrait ses victimes de se méfier de ceux qui les mettraient en garde !
Enfin s'agissant de l'identité de notre source, il va de soi que le PAP tient à conserver son anonymat pour des raisons aisément compréhensibles.